L’Observatoire de la Surveillance en Démocratie est un collectif de chercheurs, universitaires et experts de différentes disciplines.
Composition
Le comité de pilotage
Frédéric Alexandre, Gayo Diallo, Pauline Gervier, Yoann Nabat et Elia Verdon
Post-doctorante : Marine Lamare
Les autres membres de l’Observatoire
- Anthony Amicelle
- Mattéo Bartolucci
- Cédric Brun
- Mathilde Briard
- Kassandra Goni
- Alexandre Frambéry-Iacobone
- Nicolas Rougier
Pour contacter l’Observatoire, consultez la page dédiée.
Les profils (par ordre alphabétique)
Frédéric Alexandre, co-porteur du projet de l’OSD, est Directeur de recherche, responsable de l’Equipe-Projet Mnemosyne du Centre Inria de l’université de Bordeaux, intégrée dans l’équipe DART du LaBRI et hébergée sur le Neurocampus de Bordeaux. Il travaille sur les relations entre Intelligence Artificielle et Intelligence Naturelle, par l’étude et la modélisation des circuits cérébraux impliqués dans les fonctions cognitives supérieures (décision, contrôle cognitif). Il est un des auteurs du Mooc FUN « L’Intelligence Artificielle avec Intelligence » et participe à de nombreuses activités de médiation scientifique sur les impacts de l’Intelligence Artificielle.
Gayo Diallo (http://www.gayodiallo.org), co-porteur du projet de l’OSD, est professeur en informatique/Informatique de santé à l’Université de Bordeaux/ISPED. Il est directeur adjoint de l’équipe de recherche AHeaD (Assessing Health in a Digitalizing Real-World Setting Pharmacoepi & beyond) du centre de recherche Bordeaux Population Health (BPH) Inserm-1219 et membre collaborateur du LaBRI Bordeaux. Il a été Professeur invité de l’Université de Minnesota (USA) en 2022. Il est titulaire d’une Habilitation à Diriger des Recherches de l’université de Bordeaux et un Doctorat en Informatique de l’Université de Grenoble Joseph Fourier (Grenoble Alpes), il a rejoint l’Université de Bordeaux en 2009 après des expériences à la City University de Londres et au Laboratoire d’Informatique Appliquée du Futuroscope de Poitiers. Ses recherches portent sur des approches IA symbolique pour la gestion des données de santé et les TIC pour le développement sociétal.
Pauline Gervier, coporteur du projet de l’OSD, est maître de conférences en droit public à l’université de Bordeaux, directrice-adjointe du CERCCLE (UR 7436), unité du Département DETS. Ses axes de recherche sont le droit des libertés fondamentales, le contentieux constitutionnel ainsi que la place et le rôle de la justice dans l’Etat de droit. Elle travaille plus particulièrement sur la conciliation entre l’ordre public et les libertés (auteure d’un ouvrage sur La limitation des droits fondamentaux constitutionnels par l’ordre public, LGDJ, 2014, prix de thèse du Conseil constitutionnel 2014), les modalités de protection des libertés face aux grands défis sociétaux, le recours aux états d’urgence, les outils numériques mobilisés pour sauvegarder l’ordre public et le contrôle tant juridictionnel que parlementaire dont ils font l’objet. Elle a piloté plusieurs projets de recherche international et national à dimension pluridisciplinaire (droit, science politique, anthropologie).
Elia Verdon, directrice scientifique de l’OSD, est doctorante contractuelle en droit public (CERCCLE, UR 7436) et en informatique (LaBRI, UMR 5800). Son travail de thèse est consacré aux questions des veillances en démocratie. Elle travaille plus précisément sur la nécessité d’équilibre entre la surveillance des populations par l’État et la sousveillance en démocratie. Elle a pu mettre en application ces nouvelles notions lors de conférence ou encore dans l’écriture d’article scientifique. Elle est, également, à l’origine de la co-fondation d’une revue numérique multidisciplinaire sur l’objet des crises. Celle-ci s’intitule Crises et Société.
Anthony Amicelle est maître de conférences en science politique à Sciences Po Bordeaux et professeur associé à l’Université de Montréal. Il est aussi collaborateur scientifique au Centre de recherche et d’études en politique internationale (REPI) de l’Université Libre de Bruxelles, et chercheur associé au Centre de recherche sociologique sur le droit et les institutions pénales (CESDIP). Il étudie notamment la délinquance en col blanc sous le prisme de l’usage des nouvelles technologies et big data.
Mattéo Bartolucci est maître de conférences en droit public à l’Institut Léon Duguit. Il travaille sur les technologies de surveillance et s’intéresse tant à leur utilisation, à leur cadre juridique qu’aux conséquences qui en résultent sur les droits et libertés. Ses recherches portent plus particulièrement sur les données de connexion, les drones ainsi que les algorithmes de traitement des images de vidéosurveillance.
Cédric Brun est maître de conférences en philosophie à l’Université Bordeaux Montaigne (SPH). Il est spécialiste de philosophie des sciences et travaille notamment sur la place et le contrôle de l’intelligence artificielle dans nos sociétés.
Mathilde Briard est maître de conférence en droit privé et sciences criminelles à l’université de Bordeaux. Elle travaille particulièrement en philosophie du droit, et notamment sur les questions de l’affect, de la responsabilité, et du corps. Elle travaille également en droit et littérature.
Kassandra Goni est doctorante en droit public (CERCCLE, UR 7436). Son travail de thèse est consacré à l’étude de l’article 66 de la Constitution, disposition permettant de lutter contre l’arbitraire du pouvoir en confiant la garde de la liberté individuelle au juge judiciaire. À côté de cette activité principale, elle est membre actif de la Commission de la Jeune recherche constitutionnelle (http://commission-jeune-recherche.eklablog.fr) et dirige la Revue multidisciplinaire, Crises et Société (https://www.crisesetsociete.com). Par le biais de conférences, de cours à Sciences Po Bordeaux, elle développe également des recherches autour du droit au respect de la vie privée et de sa mutation au regard des évolutions numériques et technologiques.
Alexandre Frambéry-Iacobone est Doctor Europeus en droit (mention Histoire du droit, label européen). Après un post-doctorat mené à l’Observatoire des Politiques Publiques en situation Épidémique et post-Épidémique (OPPEE), il est désormais post-doctorant au sein du projet ANR HLJPGenre (CDEP, EA 2471) à la Faculté de droit de l’Université d’Artois, et chercheur associé à l’IRM (UR 7434, université de Bordeaux). Ses travaux portent sur la pensée pénale, son histoire, la théorie du droit pénal, les dynamiques de genre et de linguistique en droit, dans une perspective sociologique, historique et actuelle. Dernièrement, il s’intéresse à l’angle dialogique en œuvre dans les nouvelles technologies, en lien avec les sciences juridiques
Yoann Nabat est Maître de conférences en droit privé et sciences criminelles à l’université Bordeaux Montaigne (MICA, UR4426). Il est également chercheur associé à l’ISCJ, Université de Bordeaux (UR4633). Sa thèse, soutenue en juin 2023, est consacrée aux fichiers de police et de justice et aux libertés fondamentales. Il travaille particulièrement sur les questions induites par l’usage exponentiel des bases de données à finalité sécuritaire à la fois dans le cadre préventif et le cadre répressif. Ses recherches portent à la fois en droit privé, en théorie du droit et en philosophie politique (il est également d’un titulaire d’un master en recherches philosophiques et membre du groupe de recherche DroitPhiL).
Nicolas Rougier (LaBRI, université de Bordeaux et INRIA) est directeur de recherche, spécialiste d’informatique et d’intelligence artificielle.